Avis et bilan mai 2013 sur la protection de l'enfance
3 participants
Page 1 sur 1
Avis et bilan mai 2013 sur la protection de l'enfance
Cet avis reprend les principes et orientations de la Protection de l'enfance en France vus en assemblée plénière et dit que la France est le premier en nombre de prise en charge d'enfants des le cadre de la protection. En gros, il est rappelé qu'un placement sur deux pourrait être évité et que les objectifs de la loi 2007 n'ont pas été forcément atteints. Comme le soutien a la parentalite et la prévention auprès des foyers aux revenus modestes.
Je trouve cet avis hyper instructif et peut être précurseur de nouvelles orientations politiques et législatives. Les copines, ce document est à mon sens à lire.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027778871
Je trouve cet avis hyper instructif et peut être précurseur de nouvelles orientations politiques et législatives. Les copines, ce document est à mon sens à lire.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027778871
Re: Avis et bilan mai 2013 sur la protection de l'enfance
Le but est vraiment de limiter les placements, et mettre en place d'autres formes de soutien à la parentalité.
Cela entrainerait moins de familles d'accueil et de jeunes enfants maintenus dans leur famille, en mesurant les risques et avec un suivi adapté des familles. Cela rejoint les constatations de rebelle sur le terrain avec moins de petits à placer dans son département et des retours en famille plus facilement envisagés par les juges, ils ont des directives.
Les orientations changent, sans doute parce que le constat est que le maintient en famille est parfois souhaitable à un placement ? C'est vrai que le placement peut être vécu comme quelque chose de brutal et rarement bien accepté, mais quand il y a danger il n'y a pas à se poser de questions. Ce qui doit être difficile c'est mesurer le danger ! ça ne se mesure pas avec un mètre ruban!
L'avis évoque la lutte contre la précarité des familles. J'ai bien l'impression que la précarité augmente et je pense aussi que laisser des familles en grande précarité c'est augmenter les risques de maltraitance et si c'est évitable en offrant à ces familles une vie décente... Mais ce qui manque c'est le travail, tout le monde n'a pas un emploi qui lui permette de vivre décemment, et cela fait plusieurs années que les politiques visant à offrir de l'emploi échouent... où est la solution?
Cela entrainerait moins de familles d'accueil et de jeunes enfants maintenus dans leur famille, en mesurant les risques et avec un suivi adapté des familles. Cela rejoint les constatations de rebelle sur le terrain avec moins de petits à placer dans son département et des retours en famille plus facilement envisagés par les juges, ils ont des directives.
Les orientations changent, sans doute parce que le constat est que le maintient en famille est parfois souhaitable à un placement ? C'est vrai que le placement peut être vécu comme quelque chose de brutal et rarement bien accepté, mais quand il y a danger il n'y a pas à se poser de questions. Ce qui doit être difficile c'est mesurer le danger ! ça ne se mesure pas avec un mètre ruban!
L'avis évoque la lutte contre la précarité des familles. J'ai bien l'impression que la précarité augmente et je pense aussi que laisser des familles en grande précarité c'est augmenter les risques de maltraitance et si c'est évitable en offrant à ces familles une vie décente... Mais ce qui manque c'est le travail, tout le monde n'a pas un emploi qui lui permette de vivre décemment, et cela fait plusieurs années que les politiques visant à offrir de l'emploi échouent... où est la solution?
bécassine- Messages : 2283
Date d'inscription : 27/05/2013
Re: Avis et bilan mai 2013 sur la protection de l'enfance
Et oui bonne analyse.
J'ai lu aussi et c'est ce que je voissauf que entre la théorie et la pratique.
Comment expliquer qu'un enfant de 5 ans qui subit des coups a été rendu a sa famille!
Comment expliquer qu'un milieu completement dysfonctionnant avec des informations préocupantes sur plusieurs enfants, des passages a l'acte sérieux (violence physique envers les adultes) ne soient pas accompagné. Une enquête sociale (qui n'a pas pu être faite suite au refus de la famille) ben le juge en redemande une en laissant les enfants en danger dans leur famille.
Comment expliquer qu'une famille suivi en aemo depuis 3 ans, suivi par des TISF depuis 9 ans ne se saisisse de rien (juste parce que ce n'est pas possible pour eux) et que les enfants vont mal et qu'aucune autre mesure n'est prise!
Parce que l'on doit accompagner, personne n'ose plus prendre des mesures. Même les services sont en difficultés pour travailler ou leur demande des comptes a chaque fois qu'un rapport fait état d'une demande d'accompagnement.
On va ou, on est passé d'une extrème a l'autre, il faudrait retrouver un milieu.
Perso je trouve que la précarité n'est pas un critère. Plus de travail oui, mais on vit dans un pays de droit sociaux et quasi personne ne se trouve sans revenu.
Je crois que le truc c'est de redonner aux gens le gout de l'effort! Pas simple quand on n' a plus l'objectif de se lever le matin pour aller au boulot, on se noie dans ce fonctionnement, on est dans l'immobilisme, plus la force de s'opposer a des enfants., on se doit de remettre en mouvement mais comment!
J'ai lu aussi et c'est ce que je voissauf que entre la théorie et la pratique.
Comment expliquer qu'un enfant de 5 ans qui subit des coups a été rendu a sa famille!
Comment expliquer qu'un milieu completement dysfonctionnant avec des informations préocupantes sur plusieurs enfants, des passages a l'acte sérieux (violence physique envers les adultes) ne soient pas accompagné. Une enquête sociale (qui n'a pas pu être faite suite au refus de la famille) ben le juge en redemande une en laissant les enfants en danger dans leur famille.
Comment expliquer qu'une famille suivi en aemo depuis 3 ans, suivi par des TISF depuis 9 ans ne se saisisse de rien (juste parce que ce n'est pas possible pour eux) et que les enfants vont mal et qu'aucune autre mesure n'est prise!
Parce que l'on doit accompagner, personne n'ose plus prendre des mesures. Même les services sont en difficultés pour travailler ou leur demande des comptes a chaque fois qu'un rapport fait état d'une demande d'accompagnement.
On va ou, on est passé d'une extrème a l'autre, il faudrait retrouver un milieu.
Perso je trouve que la précarité n'est pas un critère. Plus de travail oui, mais on vit dans un pays de droit sociaux et quasi personne ne se trouve sans revenu.
Je crois que le truc c'est de redonner aux gens le gout de l'effort! Pas simple quand on n' a plus l'objectif de se lever le matin pour aller au boulot, on se noie dans ce fonctionnement, on est dans l'immobilisme, plus la force de s'opposer a des enfants., on se doit de remettre en mouvement mais comment!
rebelle- Messages : 495
Date d'inscription : 13/12/2013
Sujets similaires
» Protection sociale, qui va payer ?
» signalement protection des mineurs
» le dossier de demande d'agrément auprès de la Protection Maternelle Infantile
» Avenant de 2009, relatif aux ass fam concernant les placements spécialisés (différent des enfants sous protection de l'ase).
» signalement protection des mineurs
» le dossier de demande d'agrément auprès de la Protection Maternelle Infantile
» Avenant de 2009, relatif aux ass fam concernant les placements spécialisés (différent des enfants sous protection de l'ase).
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
21/11/2020, 8:31 pm par Phine
» Entretien professionnel
27/2/2020, 10:36 pm par Celiwa
» Comment choisir son employeur ?
25/2/2020, 7:25 pm par Olive
» Votre vie avant l'accueil de l'enfant et après cet accueil.
19/9/2019, 4:15 pm par Olive
» en cours d'embauche
26/6/2018, 9:04 pm par Miko
» Prévenir le CD d'un recrutement ou pas ?
19/6/2018, 2:27 pm par Lunaxala
» casier Judiciaire conjoint
18/5/2018, 9:41 am par Jaynoute
» on discute, on papote
12/5/2018, 12:03 pm par mimi60
» Syndicats
8/5/2018, 3:03 pm par mimi60